C'est un peu comme le dicton qui dit qu'un médecin ne peut pas s'auto-prescrire des médicaments. Pour moi, un coach sans supervision, ça soulève des questions.
Je suis convaincu de l'importance cruciale, pour un coach, d'être lui-même coaché. C'est essentiel pour se développer personnellement, comprendre ses propres besoins et objectifs, et bénéficier d'une perspective extérieure. Mais c'est aussi et surtout vital pour offrir à ses clients une crédibilité et une qualité. Après tout, comment encourager quelqu'un à investir en lui-même si on ne le fait pas pour soi ?
Lors d'une récente session de supervision, un thème majeur a émergé : la gestion du temps. J'ai réalisé que je négligeais mon bien-être en travaillant trop. Suite à cela, j'ai pris du temps pour moi, chose aussi simple qu'aller chez le coiffeur. Ça semble banal, mais c'est révélateur. Chaque fois que je m'accorde une pause, je finis par tomber malade, comme si mon corps choisissait ce moment pour tout lâcher.
Mon objectif maintenant ? Apprendre à prendre soin de moi régulièrement, sans attendre d'être à bout. Un coach doit être un modèle d'équilibre et d'inspiration. Si je ne prends pas soin de moi, comment puis-je sincèrement dire aux autres de le faire ?
Que vous soyez coach ou non, écouter son corps est primordial. Et n'hésitez pas à chercher de l'aide. Même si vous excellez dans votre domaine, nous sommes souvent nos pires conseillers.
PS : Petit progrès personnel, je n'écris pas ce message en transit quelque part.
-Katell
J'ai fais la rencontre de la colère !
